Sébastien, crapahuteur éclairé, passionné par sa terre provençale natale, nous confesse qu’une fois trouvées, les zones de cueillette le restent pour toujours.
Forcalquier, le plateau des mourres
Pour Sébastien qui a grandi au cœur de cette nature sauvage, c’est un véritable atout. Chaque plante sélectionne son sol de prédilection pour s’épanouir et il le sait. Il faut donc de bonnes connaissances de la terre comme de ses propriétaires pour être en mesure d’effectuer sa cueillette au bon endroit et en bonne entente. Au sens de l’observation s’ajoute donc tout naturellement le sens du relationnel.
Les plantes méridionales : le bonheur du cueilleur
Observer et reconnaître sont les maîtres mots du cueilleur. Les plantes sont nombreuses et parfois trompeuses. Mais pour celui qui en connaît les moindres secrets et dont c’est le métier, tous les chemins mènent aux tapis de thym somptueux et aux parterres calcaires aux creux desquels se logent les plantes tant désirées… Un véritable régal pour les pupilles et en devenir pour les papilles.