L’histoire du pastis débute en 1915, lorsque l’interdiction de l’absinthe pousse les amateurs à chercher des alternatives pour retrouver la saveur anisée. Les premiers "similaires d’absinthe" apparaissent, souvent riches en sucre et dépourvus d’amertume. En 1920, les apéritifs anisés sont de nouveau autorisés, à condition qu’ils ne contiennent pas d’absinthe ni ne soient de couleur verte. Cette levée partielle de l’interdiction marque le début de la popularité du "petit jaune" en Provence, devenant rapidement un incontournable des bars et des moments de convivialité.
En 1932, Paul Ricard lance "le vrai pastis de Marseille", inventant le nom "pastis". Cette boisson, élaborée à partir d’essence d’anis étoilé (anéthol) et de réglisse, rencontre un succès fulgurant. L’anis provient alors des colonies françaises du Tonkin, tandis que la réglisse est locale, cultivée en Provence. Le pastis devient un symbole des vacances ensoleillées grâce à l’essor des congés payés en 1936, ce qui booste ses ventes de manière spectaculaire.
Cependant, en 1940, une nouvelle interdiction frappe le pastis, accusé d’affaiblir les soldats et de contribuer à la défaite française. Malgré tout, un réseau de contrebande se développe, produisant du pastis artisanal avec des essences anisées diluées dans l’alcool. Ce n’est qu’en 1951 que les apéritifs anisés sont à nouveau légalisés, ouvrant la voie à des marques comme Henri Bardouin, qui propose aujourd’hui un pastis d’exception, riche de 65 plantes et ingrédients rares.
De ses débuts dans les arrière-boutiques à son élévation en boisson emblématique de la Provence, le pastis reste une icône de convivialité et de culture méditerranéenne.
Le Pastis Henri Bardouin Prestige : Un Pastis d'Exception à l’ Héritage Provençal
La composition du pastis à l’époque dans les Alpes de Haute-Provence et ses environs : Traditionnellement, les agriculteurs préparaient un pastis authentique et rafraîchissant. Ce pastis aux plantes était élaboré avec de l'anis, acheté en pharmacie, et des plantes locales infusées dans des bonbonnes. Ce pastis de Provence dégustait à la fontaine de la ferme, allongé d'eau.
La première production de pastis à la Distillerie de Lure date de 1935, sous le nom de Paulanis, en hommage à Paul Ferréoux, le propriétaire de l’époque. En 1946, Henri Bardouin entre dans la distillerie et renomme le Paulanis en Diamant, le rendant disponible dans les bars locaux. Bardouin est le pionnier d'un pastis plus raffiné.
En 1986, la Distillerie de Haute Provence propose une nouvelle recette de pastis aux plantes, l'Occitanis. Tandis que le pastis Diamant reste la référence pour les bars, l'Occitanis est destiné à la vente au détail. En 1990, avec la transformation de l'entreprise en Distilleries et Domaines de Provence, le Pastis Henri Bardouin voit le jour. Ce produit, une évolution de l'Occitanis, est enrichi d'épices exotiques, contribuant ainsi à sa renommée. C'est en 2021 que la distillerie crée le Pastis premium, Henri Bardouin Prestige Depuis, de nombreuses marques de pastis ont émergé, mais le pastis Bardouin demeure le leader sur le marché du pastis artisanal, comme pastis haut de gamme.