Gin XII, aux 12 plantes et épices

Le gin est un alcool distillé qui a conquis le cœur des amateurs de spiritueux à travers le monde. Mais qu'est-ce que le gin exactement ?

La baie de genièvre qui entre dans la composition du gin est l’ingrédient indispensable qui donne au gin son goût si distinctif. En plus des baies de genièvre, le gin peut inclure une variété d'autres botaniques comme la coriandre, la racine d'iris, la cannelle, et bien d'autres. Le dry gin est une variété particulièrement appréciée pour sa pureté et son équilibre. Le Dry Gin XII est un gin artisanal de caractère riche en plantes aromatiques de Haute-Provence.

Les baies de genièvre sont essentielles dans la composition du gin, elles sont au cœur de son identité. Elles apportent une saveur distinctive et aromatique, signature de cet alcool. Sans les baies de genièvre, le gin ne serait tout simplement pas du gin.

Les baies de genièvre sont de petites billes bleu sombre et mettent 2 ans à mûrir. Elles donnent un arôme épicé et légèrement amer au gin, son parfum est résineux. Ces caractéristiques sont particulièrement prononcées dans le dry gin. Leur présence équilibre les autres botaniques, créant une harmonie de saveurs dans le gin artisanal.

La baie de genièvre pousse sur un arbuste très épineux, le genévrier (de la même famille que le cyprès). Chez Distilleries et Domaines de Provence, nous récoltons les baies en automne, armés de gants avec la technique du parapluie renversé au-dessus duquel nous secouons les branches.

L'histoire du gin est une longue évolution marquée par des succès, des échecs et des recommencements assez surprenants. Depuis l'Antiquité, le genévrier, plante à l'origine du nom "gin", est utilisé pour ses propriétés médicinales. Au 8è siècle, on trouve les origines de distillation du gin dans un traité en Perse.

Origines et Évolution

En l'an 1000, le gin était un simple distillat à base de genièvre, mais il a acquis ses caractéristiques en atteignant le nord de l'Europe où l’on trouve des traces d’élixirs à base de genièvre au 14ème siècle, pour prévenir la peste noire de 1348. L’utilisation de ces élixirs se développe aux Pays-Bas avec une version alcoolisée, le « jenever » pour soigner divers maux. Et ce sont les Néerlandais qui ont l’idée d’ajouter des baies de genièvre au vin de malt. Une fois traversée la mer du Nord, le gin s'est propagé rapidement à travers toute la Grande-Bretagne

La frénésie britannique pour le gin.

Une production encouragée par le gouvernement

Au XVIIIe siècle, le gin a gagné en popularité en Angleterre, nommée « Gin Craze » ou « folie du gin » : le roi d’Angleterre, Guillaume III, ayant interdit l’importation d’alcools étrangers, les distillateurs anglais produisent chez eux ce que l’on appellera désormais le gin, un alcool bon marché qui va faire des ravages dans la classe ouvrière, en particulier à Londres. Pour contrer cette tendance, le gouvernement britannique a mis en place le Gin Act, voté en 1741, Cette loi rendait illégale la vente au détail de gin sans une licence annuelle de 50 £, ce qui a permis l’émergence de nombreuses distilleries clandestines chez les particuliers. Ces distilleries illégales vendaient sous le manteau du gin aromatisé à la térébenthine ou à l'acide sulfurique. Heureusement, la chute des prix a réduit la consommation de ces alcools de mauvaise qualité.

Naissance du Gin tonic

Au 19è siècle, les soldats britanniques ont découvert les « arbres à fièvre », la quinine pour lutter contre la malaria et le paludisme. Très amère, ils eurent l’idée de la mélanger avec du gin et du sucre. Le gin tonic était né !

Le gin a également traversé l'Atlantique pour conquérir l'Amérique, où l'engouement pour le gin anglais a coïncidé avec la période de la prohibition et le succès des "speakeasy".

En 1945, l’armée Américaine, basée en Europe et en demande de gin pour ses troupes, fait appel aux français pour lui produire du gin.

Les années 80, sont difficiles pour le gin, tout comme pour les cocktails d’ailleurs. Mauvaise qualité et offre limitée.

Le gin fait son grand retour avec le gin artisanal !

Après cette période de déclin et depuis les années 1990, de petits producteurs innovants ont réinventé des recettes traditionnelles. Le gin artisanal connaît un véritable renouveau, et les connaisseurs s'intéressent de plus en plus à l'origine des produits. L’émergence de ces gins de qualité supérieure est bien soutenue par l’essor actuel du monde des cocktails.

La France : un acteur clé dans la renaissance du gin

La France a largement contribué à la renaissance du gin grâce à son expertise en distillation et à l'utilisation d'ingrédients locaux pour produire des gins distinctifs. La popularité du gin augmente, et le gin origine France gagne en notoriété sur la scène mondiale.

L'histoire du gin est jalonnée de succès et de revers, mais aujourd'hui, ce sont les gins artisanaux qui dominent le marché. 

La distillerie fabrique des spiritueux depuis plus de cent ans et ne s’était jamais lancée dans la production de gin, alors que la Haute-Provence regorge de baies de genièvre sauvages !

Il y a quelques années, la demande s’est fait sentir, il était donc grand temps pour les équipes de la distillerie de se lancer dans un tel projet. La renaissance du gin, qui, en termes de goût, auparavant était assez limité, a donné lieu à un retour en force du gin artisanal : le gin est doté de la capacité à monter en gamme grâce à la variété des possibles en matière de mélange.

Seule obligation : Le gin doit contenir des baies de genièvre, son ingrédient principal. Le champ des possibles était donc ouvert et laissait libre court à l’imagination pour travailler sur une multitude de botaniques.

L’idée était de produire un dry gin aux arômes inspirés d’une balade en pleine garrigue…aussi expressif au nez qu’en bouche.

La distillerie se trouve au pied de la montagne de Lure et apprivoise depuis qu’elle existe les plantes qui l’entourent. Il était donc légitime que sa recette soit empreinte de ce terroir provençal, d’où l’idée de créer un gin artisanal de Provence !

Nous nous sommes orientés vers le dry gin car il a pour particularité de ne contenir aucun arôme artificiel, ni sucre. Ce qui permet de bien sentir les arômes des plantes, c’est ce qui nous intéressait plus particulièrement.

C’est donc après trois années de recherche, d’expérimentation et après s’être familiarisé avec son mode de fabrication que le dry gin XII est lancé en 2019. Pari réussi, le savoir-faire de Distilleries et Domaines de Provence est entré dans la course en créant ce dry gin aux parfums de Provence et le Gin XII illustre parfaitement la créativité des fabricants de gins français.

Gin XII est né au cœur de la garrigue et au-delà de la note franche de genièvre, on retrouve des notes aromatiques fraîches, mentholées, florales et épicées.

Gin XII est assemblé de 5 distillats différents et tire son nom des douze plantes qui le compose : un distillat concentré de 8 plantes fruitées et épicées (baies de genièvre, graines de coriandre, amandes douces, thym, racines d’angélique, graines de maniguette, racines d’iris, graines de cardamome) et 4 distillats de plantes uniques (basilic, romarin, eucalyptus et menthe). 

Le Gin Tonic et le Gin Fizz sont deux cocktails emblématiques à base de gin, chacun offrant une expérience gustative unique. Le Gin Tonic, avec sa simplicité et son équilibre parfait entre le gin et le tonic servi directement au verre, est idéal pour les amateurs de saveurs classiques et rafraîchissantes. Et le Gin Fizz ajoute une touche pétillante et acidulée grâce à l'ajout de jus de citron, d’eau pétillante et de sirop de sucre, créant un cocktail plus complexe et festif.

Bien que le Gin XII soit délicieux à déguster seul, sa richesse et sa puissance aromatique ouvrent la voie à une multitude de possibilités. Il dévoile ses nombreuses nuances à travers des cocktails classiques, des créations innovantes. Découvrez nos nombreux cocktails au gin XII.

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